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Affaire mise en liberté de Gnelloy: « la partie civile cherche à influencer la procédure » (Me Santiba)

10 décembre 2021

Suite à la saisie de la Cour d’Appel de Conakry par Ousmane Gnelloy Diallo pour une demande de mise en liberté -contre laquelle la plaignante Kadiatou  Biro Diallo (DK), à travers son avocat, proteste-, l’avocat du jeune communicant du RPG, ex-parti au pouvoir, Me Santiba Kouyaté était face à la presse ce vendredi 10 décembre pour apporter des éclaircissements. 
Dans sa communication, l’avocat de celui qui aime à se faire appeler « ministre de la défense nationale du président Alpha Condé sur Facebook » de préciser : « conformément à l’alinéa 3 de l’article 244, on ne peut pas lui contester de se pourvoir. La partie civile est en train de créer une confusion terrible entre une chambre de la Cour d’Appel et la Cour d’Appel elle-même. A dire qu’il n’y a pas eu de pourvoi, à l’audience qu’ils viennent nous opposer cela ». Rappelant qu’en réalité « madame Kadiatou Biro n’a rien à dire dans ce dossier. Madame Kadiatou Biro n’a aucun intérêt en souffrance. Son intention c’est le maintien du jeune en prison, c’est tout. C’est un acharnement. Et très fort malheureusement, elle est accompagnée dans ça par des gens que nous ne comprenons pas ».
On a appris qu’ils ont adressé même un courrier de protestation à monsieur le procureur général, a-t-il indiqué, et ampliation à madame la ministre de la Justice et garde des sceaux et à monsieur le secrétaire général du bureau exécutif du conseil Supérieur de la magistrature. Tout cela c’est pour influencer la procédure ». 

Plus loin de mentionner : « optons pour la politique du berger à la bergère, nous avons aussi adressé un courrier à monsieur le procureur général pour lui demander de ne pas accorder du crédit à ce courrier de protestation. Si la partie civile a des moyens à faire valoir mais qu’elle vienne devant le juge on va débattre contradictoirement et le juge décide ». Par ailleurs, Me Santiba Kouyaté a affirmé que le principe de contradiction a été violé lors du procès au cours duquel son client a été condamné à 2 ans par le juge Mangadouba Sow pour « injures publiques et menaces de mort »,
 » Dans cette vidéo incriminée qui a été projetée dans sa salle, Gnelloy parle en poular. Nous, les avocats de Gnelloy, nous ne comprenons pas le poular. Donc nous avons tout fait pour que la vidéo soit transcrite. Mais, nous n’avons pas été entendus. La Cour est entrée en condamnation de Gnelloy pour menaces alors qu’il n’a jamais menacé . Et bien au contraire c’est Gnelloy qui a été menacé. Gnelloy est victime d’injustice puisque la Cour savait qu’en retenant les injures la peine maximale est de 3 mois pas au-delà. Puisque, la peine de 3 mois était légère donc il fallait retenir les menaces pour pouvoir le condamner », fulmine l’avocat du jeune Gnelloy. 
Au regard des arguments que nous avons, Gnelloy pourrait recouvrer sa liberté, a t il assuré.

« Les arguments que nous avons, ce sont des arguments imparables. C’est pourquoi d’ailleurs la partie civile fuit les débats ».

Elisa Camara 

+224654957322

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Last modified: 10 décembre 2021

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