Charles Wright au chevet de Damaro : « il va très bien. Il doit croire que cette justice-là n’est plus celle d’Alpha Condé »

Fraîchement rentré de l’Allemagne pour des soins, le Gardes des Sceaux Ministre de Justice et des Droits de l’Homme a repris fonction ce vendredi 05 mai 2023, par une série de marathons.

Très tôt ce matin, Alphonse Charles Wright qui, visiblement, a perdu du poids suite à sa convalescence s’est rendu dans la famille du jeune Ibrahima Sory Soumah, mort par défenestration au 5ème étage d’un immeuble à Kaloum, avant de rendre visite à l’ex-président de l’assemblée nationale Elhadj Amadou Damaro Camara, alité depuis plusieurs mois dans un hôpital de la place.

Dans la famille du jeune Soumah, le Garde des Sceaux qui était accompagné des cadres de son département a présenté les condoléances à la famille en son nom et au nom du gouvernement, tout en les rassurant que justice sera rendue et les auteurs de ce crime d’une autre nature répondront de leur forfaiture.

Après cette première étape, l’ex-procureur Général près la Cour d’Appel de Conakry s’est rendu au chevet de Amadou Damaro Camara qui, dans les discussions a souhaité le voir tous les jours.

« Monsieur Amadou Damaro [ex-président de l’assemblée nationale] va très bien, je le confirme devant vous. Il va très bien, il est là, nous avons parlé et comme je lui ai promis puisqu’il (Damaro ndr) dit que quand il ne me voit pas il perd espoir, je viendrai tous les jours maintenant le voir pour que lui et moi nous puissions nous voir, pour que je lui dise qu’il doit toujours croire que cette justice-là n’est plus la justice d’Alpha Condé, c’est clair. Je sais qu’on tirera à boulets à rouge mais elle n’est plus comme la justice d’Alpha Condé, c’est une justice de refondation », a fait savoir Alphonse Charles Wright.

Aux nouvelles. nous apprenons que les présumés auteurs de la mort de Ibrahima Sory Soumah -dont le Libanais Kalil Attaya et sa femme- ont été libéré et placés sous contrôle judiciaire, puisque la famille de la victime a jugé nécessaire de pardonner aux boureaux.

Mamadou Yaya Barry