Dans l’après-midi d’hier lundi 15 avril 2024, deux personnes ont perdu la vie suite à l’éboulement d’une carrière de sable, sise à Hakou-Thiandhi, un secteur relevant du quartier Nadhel dans la commune urbaine de Labé. Les victimes sont : Abdourahmane Diallo, 25 ans originaire de Garki, un district de la commune rurale de Popodara et Abdoul Aziz Diallo 28 ans, originaire de la préfecture de Koubia. Selon nos informations, il a fallu près de 24 h de recherche avant de retrouver les dépouilles. Trouvé sur les lieux du drame, le frère d’Abdoul Aziz Diallo, nous est revenu sur la manière dont il a appris cette nouvelle.
« Je suis le frère d’Abdoul Aziz Diallo, il est âgé de 28 ans, marié à une femme et père d’un enfant. À la base, c’est un chauffeur de camion. Donc c’est hier aux environs de 16 h, qu’on nous a appelés pour nous informer que mon jeune frère a perdu la vie lors d’un éboulement ici à la carrière de sable. Immédiatement, nous avons dépêché une délégation venant de Koubia, pour venir s’enquérir de la situation. Nous sommes arrivés ici, aujourd’hui aux environs de 11h, lorsqu’ils ont retrouvé les deux corps. Nous avons identifié notre parent Abdoul Azize Diallo », affirme Mamadou Alimou Diallo.
Du côté de la famille d’Abdourahmane Diallo, la consternation est la même. Larmes aux yeux, l’oncle de la victime a laissé entendre ceci: « c’est hier que nous avons appris cette nouvelle aux environs de 17 h. L’un de nos fils était venu ici pour creuser du sable et il a perdu la vie. Ils ont retrouvé son corps. Il se nomme Abdourahmane Diallo, 25 ans, marié à une femme et père de deux enfants. C’est son activité principale, il n’a pas voulu apprendre un métier », affirme Amadou Lombé Diallo. Vu la recrudescence des éboulements dans cette carrière de sable et les pertes en vies humaines, le chef secteur de Hakou-Thiandhi, promet désormais de sévir.
« Ce n’est pas la première fois que des gens perdent la vie dans cette carrière de sable. Maintenant, la partie où cet éboulement s’est produit, nous allons tout faire pour interdire l’exploitation du sable ici. Personne ne va travailler ici désormais, ils n’ont qu’à aller là où il y a plus de sécurité pour travailler. Mais ici, désormais c’est formellement interdit, car nous ne voulons plus enregistrer des cas de mort ici », nous confie Elhadj Abdoul Kindy Sow.
Au moment où nous quittons les lieux, les dépouilles des deux victimes ont été remises respectivement à leurs familles, pour procéder à leur enterrement dans leurs villages respectifs.
Tidiane Diallo
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